La douleur est définie comme « une expérience sensorielle et émotionnelle désagréable, liée à une lésion tissulaire existante ou potentielle, ou décrite en termes évoquant une telle lésion » (Association Internationale d’Etude de la douleur).
Les mécanismes biologiques de la douleur sont influencés par notre système nerveux. Nous avons, partout dans le corps (y compris dans le pied…) des neurones qui envoient en permanence des signaux à notre cerveau.
Notre système nerveux peut changer, se modifier en réponses à différents facteurs. C’est ce que l’on appelle la plasticité. Ces changements peuvent nous rendre plus ou moins sensibles aux stimuli douloureux.
C’est à la fois une bonne et une mauvaise nouvelle :
Point négatif : notre système nerveux peut se modifier au point d’entraîner un état persistant de sensibilité à la douleur. Des stimuli fréquents rendent les voies nerveuses hypersensibles. C’est alors qu’apparait une mémoire de la douleur.
Point positif : La bonne nouvelle c’est que nous pouvons utiliser cette plasticité, cette capacité de notre système nerveux à se modifier, pour gérer et diminuer l’expérience de la douleur, chronique, atténuer, éteindre peu à peu la mémoire de la douleur.
Il existe différents types de douleurs et il est important de les distinguer car la prise en charge est différente.
Il est classique de distinguer : la douleur aigue, la douleur chronique, la douleur neuropathique, la douleur nociplastique